Microphobie _ Emanuel Dadoun

Publié le par Arale

http://www.babelio.com/couv/CVT_Microphobie_4603.jpegRésumé éditeur


Laos, Ouganda, Australie : partout dans le monde, des gens explosent, tels des kamikazes improvisés. A l'origine de cette terrifiante menace aléatoire, il y a le vrombissement d'étranges insectes de métal, un vaccin révolutionnaire contre le paludisme et beaucoup, beaucoup de vies gâchées.
Au centre du maelström, Kowalski, inspecteur chargé de l'enquête, coincé à Rennes comme un coquillage à marée basse, entre deux ennemis que tout oppose : Gary Plyton, empereur de l'industrie pharmaceutique, et Duane Carter, génie des nanotechnologies.
Deux univers, deux manières de penser l'humanité, deux menaces. L'horrible bourdonnement ne fait que commencer...

 

 

 Mon avis

 

Les Mots de Mélo, en partenariat avec la collection Exprim’ de Sarbacane, m’ont permis de remporter ce roman (encore mille et un merci!). Comme j’ai sauté de joie à l’annonce des résultats ! Il faut dire que la présentation envoyait du lourd. Je vous laisse le découvrir par vous-même :

 

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On nous promet du polar déjanté, du thriller électrique, un livre à la frontière des genres…

J’espérai être soufflée par ce roman… Belle réussite !

 

Microphobie, de quoi ça parle ?

Un homme tombe du haut d’un chantier. Suicide ? Meurtre ? C’est ce que l’inspecteur Kowalski va essayer de découvrir. Mais il va très rapidement être mêlé à une affaire bien plus complexe, mais aussi plus dangereuse…

Sans raison apparente, des inconnus explosent au quatre coins de la planète… Quel est le lien entre tous ces morts et l’enquête menée par Kowalski ?

 

Je ne vais pas vous cacher que j’ai lu ce roman en espérant retrouver un peu la folie du Livre sans nom (que j'aime tant!). Et je n’ai pas été déçu ! Je dirai même que j'ai franchement adoré! Dévoré en quelques heures seulement.

 

Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’écriture d’Emanuel Dadoun est très originale. C'est un sacré mélange entre bande-dessinée, film, et roman (et je crois qu'il faut vraiment le lire pour comprendre de ce dont je parle).

 

En plus de ça, l'action est omniprésente. Tout s’enchaine très rapidement dans Microphobie, ne laissant pas de répit au lecteur qui est presque aussi essoufflé que Kowalski à la fin du roman.

Les chapitres sont très courts et permettent au lecteur d'entrer dans la peau de plusieurs personnages (et même dans l’esprit déjanté du génie diabolique… niark ! niark !), d’effectuer des retours dans le passé permettant la résolution de l’énigme, ou encore de se retrouver à « lire » des interférences mystérieuses (oui oui, vous avez bien lu… Il s’agit d’interférences typographiées !)

Les personnages sont totalement déjantés ! L’inspecteur est carrément hyperactif. Il court partout, à chaque coin de France, et même un peu sur le reste du globe.  Il s’oppose à un savant « légèrement » psychopathe dont on ne connait que les pensées, et qu’on ne peut pas s’empêcher d’apprécier !

 

En dévorant Microphobie, j’ai eu la nette impression, et ma foi pas désagréable pour un sou, de lire un film.

Ma seule déception, la dernière phrase du roman: "à suivre" et ce qu'elle implique...

L'attente.


En bref : vous avez une superbe bande son (présenté au début du roman), à laquelle vous ajoutez un génie un peu (pour ne pas dire complètement) fou, des inconnus qui explosent en pleine rue, une intrigue folle, et un inspecteur très perspicace... Ah oui, j’allais oublier ! On y joint aussi une poignée de moustiques…

Vous mixez le tout, et vous obtenez Microphobie!

 

Et en bonus, la quatrième de couverture

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Publié dans Chroniques

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